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Les 4 règles d’or pour rouler en totale sécurité avec un attelage voiture

Par le 12 Sep - Auto & Moto

Que cela soit pour une remorque, un bateau ou une caravane, le remorquage ne s’improvise pas. Sur le plan matériel comme sur le plan de la conduite. Aussi est-il indispensable de respecter quelques règles pour arriver à bon port.

Le remorquage avec voiture particulière : les impératifs légaux

Avant tout rappelons une évidence : l’on ne bricole pas soi-même un système de remorquage. Outre les risques que cela comporte, ceci est formellement interdit par la loi. Celle-ci prescrit l’achat auprès de professionnels d’attelages et des systèmes de signalisation homologués.
Ensuite le poids total roulant autorisé (PTRA) ne doit pas dépasser 3,5 tonnes pour rouler avec un permis B. A défaut il faudra passer le permis BE. Enfin si la remorque possède un poids total autorisé en charge (PTAC) de plus de 500 kg, la carte grise et l’immatriculation de celle-ci sont obligatoires.

Préparer son déplacement

Les bonnes préparations matérielle et humaine, constituent déjà les deux premières règles d’or à même d’éviter les mauvaises surprises.

La préparation matérielle de l’attelage

Concernant l’objet remorqué, plusieurs points sont à vérifier et éventuellement à mettre en conformité avec les règles de sécurité.

  • La plaque d’immatriculation du véhicule doit être visible (remorque de moins de 500 kg), ou à défaut une supplémentaire et identique doit être installée à l’arrière de la remorque.
  • La signalétique lumineuse (feux stops, clignotants, feux de signalisation) doit être fonctionnelle et dans un bon état de propreté.
  • L’installation d’un système d’attelage antilacets (souvent proposé à prix discount) est vivement recommandée, pour éviter les pertes de contrôle de l’attelage.
  • Les freins de la remorque (obligatoires au-delà de 750 kg) doivent être en bon état
  • Les chargements qu’ils soient internes ou externes, doivent êtres répartis de manière équilibrée. La charge doit être sensiblement la même sur les deux roues, avec un centrage le plus bas possible. Cela dans le but d’abaisser le centre de gravité et d’améliorer le contrôle en conduite.
  • Tous objets ayant un forte prise au vent, telles que les bâches, doivent être correctement positionnés et solidement fixés.

La préparation du conducteur

L’aspect humain de la préparation constitue le second impératif à prendre en compte. L’attelage voiture d’une remorque constitue en effet un effort physique et de concentration supérieur à un déplacement ordinaire.

  • L’on ne part pas avec un déficit de sommeil.
  • L’on ne roule pas sous l’emprise de médicaments.
  • L’on ne prend pas la route si l’on a une douleur quelconque, qui risque de limiter l’amplitude et la rapidité des mouvements.
  • Enfin rappelons que tous les passagers doivent se trouver dans la voiture et non dans l’objet remorqué : caravane ou remorque.

La conduite d’un attelage voiture : tout un art

Deux règles sont à garder à l’esprit lorsque l’on conduit un attelage avec une voiture :

l’anticipation

Elle concerne aussi bien les réactions de son propre attelage, que celles des autres automobilistes. Tout particulièrement lors de dépassements effectués par ces derniers qui n’ayant souvent pas conscience de la longueur du véhicule attelé, obligent bien souvent celui-ci à freiner pour éviter une collision avec un véhicule arrivant en sens inverse. D’autre part, la condition météorologique influente énormément sur le comportement de l’attelage voiture. Le vent provoque des écarts dans la trajectoire du véhicule, qu’il convient de corriger en permanence (en douceur). La pluie quant à elle augmente notablement les distances de freinage, avec de plus des risques d’aquaplaning. Aussi est-il impératif de réduire sa vitesse.

la douceur

La totalité de véhicules actuels possèdent des assistantes multiples et variées (freinage, direction…), aussi est-il impératif d’agir sur l’ensemble des commandes du véhicule avec le maximum de douceur. Tout mouvement brusque sera amplifié d’une part par le poids de la remorque, mais aussi par le point unique de liaison que constitue son attelage. De même pour l’utilisation du frein moteur qui doit être privilégiée dans les descentes.

Enfin rappelons que l’on effectue des pauses régulières, avec sortie du véhicule et petits exercices d’étirement ou de gymnastique. Ainsi en respectant l’ensemble de ces recommandations, l’on est assuré de diminuer très fortement les risques inhérents à la conduite d’un attelage, et d’arriver à bon port avec sa petite famille.