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Laurent Courbin et Technikart, une nouvelle histoire

Par le 22 Sep - Actualités

Laurent Courbin, entrepreneur à succès, peut se réjouir. Il a réussi le pari un peu fou de relancer le magazine Technikart dans un contexte économique difficile, surtout pour la presse. Le mensuel a retrouvé ses couleurs et son public s’en félicite !

couverture-technikart

Un pari risqué

Si pour beaucoup Technikart est le magazine des tendances, celui qui ose faire un journalisme différent et privilégie toujours les sujets qui fâchent, pour d’autres, il s’agit surtout d’un mensuel en perdition à deux doigts de couler.

N’enterrons toutefois pas trop vite l’un des titres les plus emblématiques de la presse française, Technikart a aussi droit à son sauveur et il s’appelle Laurent Courbin. Pas effrayé par les problèmes financiers de la revue française, cet homme d’affaires, entrepreneurs, PDG et passionné, a vraisemblablement choisi de miser sur le bon cheval. En quelques mois, il est parvenu à redresser l’un des journaux les plus puissants et à lui rendre son public.

Mais réussi !

Si certains ont pu douter des talents de Laurent Courbin à remettre sur pieds Technikart comme évoqué dans cet article, force est de constater qu’aujourd’hui le sauvetage est une réussite.

Celui qui a commencé sa carrière d’entrepreneur en lançant à tout juste 18 ans sa société Emos Systems, puis en 2000 Ateo Finance, dont il est toujours le grand patron, n’a jamais caché sa passion pour les nouvelles technologies mais aussi pour le monde de l’art et de son marché. Pour lui, rien de plus naturel que de se diversifier en reprenant les rennes d’un magazine ambitieux qui partage les mêmes points d’intérêt. Technikart est en effet devenu au fil des années le spécialiste des sujets culturels, traitant aussi bien la musique et la littérature, que les médias et la société, mais de manière plus originale que ses confrères puisque la revue fait preuve d’une certaine impertinence qui a tout de suite plu au touche-à-tout Laurent Courbin.

Le retour en kiosque du mensuel a permis de prouver que la presse a encore de beaux jours devant elle. Fidèle à son style, il conserve donc son ton décalé et son goût pour l’anticonformisme. Une bouffée d’air qui fait du bien !