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L’agriculture, un outil efficace pour lutter contre le chômage en Afrique

Par le 4 Avr - Chômage

Pour les jeunes chômeurs africains, le secteur agricole n’est pas une alternative pour devenir un professionnel de la population active de leur pays étant donné que l’image du paysan pauvre, en guenilles et exposés aux intempéries leurs sont décourageantes, ils préfèrent de ce fait s’installer dans les zones ou ils pensent que le marché de l’emploi est favorable.

Malgré leur conviction de ne pas se lancer dans le secteur agricole, les statistiques de « Perspectives économiques en Afrique en 2013 de la Banque africaine de développement ainsi que le Programme des Nations Unies démontrent que ce secteur est occupé par 60 % de la main-d’œuvre africaine, sauf que sa contribution à la Production intérieure brute (PIB) du continent africain ne dépasse pas les 25 %.

L’agriculture, un secteur à fort potentiel

La contribution du secteur agricole au PIB du continent peut être vue à la hausse si des politiques volontaristes et de l’injection massive d’investissement sur l’agriculture en Afrique sont revus afin d’apporter aussi à l’économie une capacité à réduire la pauvreté et à créer de véritables emplois, plus précisément pour les jeunes. Bien que le développement de l’agriculture africaine se soit développé à pas de tortue parallèlement à l’économie africaine depuis 1999, l’Afrique est restée la région le moins active en matière de néantisation de la pauvreté. En effet le gouvernement africain a intérêt à retrousser ses manches dans l’encouragement du développement d’une agriculture à valeur ajoutée, mettre au point des objectifs conjoints et un partenariat avec le secteur privé comme les autres pays tels que la Chine, l’Inde ou le Brésil afin que le secteur agricole africain soit plus compétitif, c’est-à-dire que les producteurs auront la possibilité d’accéder aux marchés et contribueront à promouvoir l’emploi dans ce secteur. Et enfin la dotation des infrastructures pour endiguer l’exode rural, ou l’aide aux femmes et aux jeunes désirant instaurer leurs sociétés.

En parlant par exemple du secteur Riz, ce dernier offre une incommensurable opportunité d’emploi,  avec ces innovations vues qu’il à la capacité d’employer une majorité des 17 millions de jeunes qui accèdent chaque année au marché de travail en Afrique subsaharienne pouvant augmenter la production du riz tout en le valorisant grâce à un soutien financier et à des programmes de formation.

Le sécteur agricole : un gros employeur

Selon l’Agence de développement de l’Union africaine le nombre de jeunes chômeurs en Afrique subsaharienne oscille les 200 millions et ne cessera d’augmenter d’ici 2045, toutefois, l’agriculture qui enregistre de millions de demandeurs peut créer des emplois, une alimentation adaptée, une réduction des denrées alimentaires, une augmentation de revenus et peut encore recréer des emplois. D’où, l’implication des jeunes dans ce secteur est prépondérante. D’autre part, les jeunes peuvent prendre en charge les exploitation agricoles de leurs parents.

L’Afrique possède selon la banque mondiale 50 % des terres fertiles non cultivées de la planète, la région subsaharienne quant à elle seule compte déjà 24 %. Parmi 54 Pays africains, on peut compte 8 qui se sont déjà engagé dans l’investissement agricole sur 10 % de leur budget, à savoir, « Le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Mali, le Tchad, l’Éthiopie, Le Niger et la Guinée” sans parler des investissements directs étrangers.