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Animateur périscolaire: une denrée rare pour les communes

Par le 11 Sep - Droit du travail

Mardi dernier, le 2 septembre, pas moins de 12 millions d’élèves retrouvaient les bancs de la récré… Très attendue ou redoutée par certains, cette rentrée 2014 n’a en tout cas laissé personne indifférent. Car si quelques maires font de la résistance, la réforme des rythmes scolaires doit désormais être appliquée dans l’ensemble des écoles publiques, et représente un changement majeur pour tous. Une nouvelle organisation loin d’être facile à mettre en place pour certaines communes qui n’ont toujours pas finalisé le recrutement de leurs animateurs périscolaires.

Nouveaux planning, nouveaux besoins…

Depuis 2013 pour une minorité d’écoles et depuis seulement une semaine pour la majorité d’entre elles, les semaines sont passées de 4 à 4,5 jours de cours par semaine. Le but? Alléger les journées des enfants et concentrer les cours le matin de préférence De plus, le temps dégagé – qui a généralement lieu après les cours aux alentours de 15h – doit permettre aux enfants de profiter d’activités périscolaires, pouvant être artistiques ou sportives. Ces activités seront financées par les communes et parfois par les parents, à qui une participation pourra être demandée. L’état et la CAF apporteront également leur soutien financier aux communes.
La majorité de ces temps périscolaires sont animés par des animateurs. C’est pourquoi les communes ont dû procéder à un recrutement massif d’animateurs périscolaires capables d’encadrer différents ateliers en coordination avec le projet pédagogique de l’école.

Un recrutement pas si facile…

A en croire les médias ainsi que les différents sites d’offres d’emploi, le recrutement des animateurs est loin d’être terminé, que ce soit pour les communes rurales ou pour les grandes villes.

Une difficulté qui s’explique notamment par des horaires généralement peu pratiques, surtout lorsqu’il s’agit de temps partiel et par un recrutement jugé contraignant pour certaines communes. En effet, la loi impose que 50% des animateurs possèdent un diplôme dans l’animation, de type Bafa, et que 30% soient en cours de formation. Par ailleurs, afin de proposer un service de qualité, les communes recherchent également des profils très variés qui pourront chacun apporter leur plus-value aux enfants.

Plus rares, les candidats ayant suivi des formations spécialisées comme le CQP animateur périscolaire sont également très appréciés car ils sont spécifiquement adaptés aux besoins des écoles et attestent d’une qualification professionnelle dans le domaine de l’animation péri et extra scolaire. Certaines associations, comme Cemea-Bn, proposent encore de s’inscrire et de se former en alternance.

Une opportunité pour les jeunes à la recherche d’un travail qui souhaitent se former aux métiers de l’animation, mais également pour ceux qui souhaitent trouver un job d’appoint en parallèle de leurs études.