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Les grands absents du mondial de l’auto 2016

Par le 23 Sep - Auto & Moto

Nous sommes en septembre et le mondial de l’auto approche à grand pas. Cet évènement majeur dans le monde de l’automobile se déroule du 1er au 16 octobre et regroupe habituellement tous les plus grands constructeurs du secteur. Cependant, cette année, nombre d’entre eux ont choisi de se retirer du salon et ce pour diverses raisons, notamment le prix à payer pour être présent sur l’évènement.

Voici quelques réponses pour comprendre le phénomène de l’absentéisme au mondial de l’auto 2016.

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Ces fabricants qui boudent le mondial

Alors que les chiffres de la fréquentation du mondial 2016 restent incertains, une seule chose est sûre : tous les acteurs habituels du salon ne seront pas présents sur place cette année. Ils sont, pour l’instant, 11 à avoir exprimé le désir de ne pas participer au salon de Paris. Premier sur la liste, Volvo, qui n’a pas attendu pour faire son annonce puisque c’est en décembre 2015 que le Suédois à décidé de ne pas renouveler son achat d’espace. D’autres ont rapidement suivi, tels que Ford et Mazda.

Ford n’aurait en principe pas de nouveautés à présenter, ce qui pourrait expliquer que l’américain soit frileux à l’idée de débourser les quelques centaines de milliers d’euros nécessaires à la participation au salon. Pourtant, ce dernier a tout de même choisi de participer au LA auto show, ce qui tendrait à prouver que l’évènement français ne lui convient pas.

Hormis les marques citées précédemment, ce sont surtout les acteurs du haut de gamme qui ont déserté les allées du mondial : on peut citer, par exemple, Bentley, Bugatti ou Aston Martin qui préfère, en 2016, investir dans d’autres manifestations.

Argument principal avancé : le prix de la place. Avec un mètre carré évalué à 175 euros, le tout sans compter l’aménagement du stand ou la logistique, il est compréhensible que les marques y réfléchissent à deux fois avant de confirmer leur participation. La facilité d’accès et la visibilité des stands ont également été mises en cause.

Les innovateurs qui en profitent

Si les constructeurs traditionnels délaissent le salon, on notera la présence d’innovateurs et de participants inattendus pour animer l’évènement. C’est par exemple le cas de Tesla qui présentera sans doute ses modèles S et X, sans conducteurs ou même d’EZ mile dont les navettes automatiques sont actuellement en test à Sophia Antipolis, entre autre.

Autre acteur insolite : le français Aixam avec ses voitures sans permis. Depuis quelques temps, la voiture sans permis a le vent en poupe : pratique, peu consommatrice elle est de plus en plus choisie comme une alternative aux voitures traditionnelles et aux deux roues. En région parisienne, où la circulation est particulièrement dense, les petits modèles d’Aixam sont de plus en plus plébiscités. Pour ceux qui souhaiteraient en découvrir d’avantage sur la marque, le mieux est de se rendre directement chez un concessionnaire Aixam dont le site est accessible ici, comme ceux que l’ont trouve sur Paris ou Champigny.

En résumé, même si l’on déplore le départ de certaines grandes marques, le salon de l’auto a toujours les cartes en main pour séduire son public avec de nouveaux concepts sur lesquels les fabricants traditionnels sont eux, de plus en plus en retard.