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Vtc ou taxis, les clients sont rois

Par le 21 Oct - Auto & Moto

Présent sur le même créneau, les VTC et les taxis font l’objet d’une réglementation différente. Ainsi, pour mieux satisfaire les clients, de nouvelles mesures s’imposent.

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L’arrivée des VTC

Lorsque les services de VTC comme vtcourseslyon.fr sont arrivés sur le marché français, les taxis ont violemment réagi face à ces acteurs qui marchent sur leurs platebandes. Parfois, les consommateurs ont du mal à comprendre les différents enjeux de cette confrontation. En effet, celle-ci est souvent présentée simplement comme une lutte entre modernité et conservatisme. D’un côté, les taxis occupent ce créneau depuis fort longtemps et on peut même parler d’une situation de monopole. De l’autre, les VTC pratiquent une politique commerciale très agressive, notamment en matière de prix et proposent un mode de fonctionnement qui convient mieux aux clients.

Zoom sur les principaux atouts des VTC

Depuis leurs arrivées sur le marché, les VTC ont séduit les clients grâce à trois principaux atouts : simplicité, rapidité et transparence. En effet, lorsqu’une personne a besoin d’une voiture, elle sort son smartphone et après avoir lancé une application spécialisée, il pourra spécifier sa destination. Grâce à un système de géolocalisation efficace, l’entreprise parvient à déterminer sa position et avertira les chauffeurs qui se trouvent à proximité.

Ainsi, s’il est disponible, un conducteur acceptera cette course et l’indiquera au client. Par conséquent, la période d’attente est plutôt courte, la progression du véhicule est également visible sur le téléphone. Ensuite, le prix de la course est connu d’avance et le client pourrait payer en ligne de manière sécurisée. Les plateformes de VTC acceptent plusieurs types de cartes bancaires. Enfin, l’utilisateur pourra évaluer la qualité de service et communiquer ces appréciations à l’entreprise concernée.

La réglementation reste un point de discorde

Face au risque de conflit social, les régulateurs ont adopté des mesures destinées à protéger le gagne-pain des chauffeurs de taxi. On peut citer entre autres l’interdiction aux VTC d’emprunter les couloirs de bus ou d’accéder à certaines voies réservées sur les autoroutes durant les heures de pointe. En plus d’être incompréhensible, cette réglementation à deux vitesses a retardé la mise en place d’un cadre réglementaire en faveur d’une concurrence saine et transparente entre les différentes entreprises de transport.

Maintenant, l’administration souhaite accélérer les réformes pour qu’au final, l’existence entre deux offres concurrentes incite chaque acteur à proposer de meilleurs services et profite ainsi aux consommateurs. Pourtant, la fédération des VTC trouve que la Loi Grand guillaume freinerait le développement du secteur et provoquerait de nombreuses pertes d’emploi. Alors on peut dire que l’État devrait réaliser des ajustements pour assurer son rôle de facilitateur.