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L’impression 3D : comment ça marche ?

Par le 8 Mai - Hi-tech

C’est aujourd’hui un des sujets technologiques qui provoquent le plus de Buzz : l’impression 3D révolutionne le monde de l’industrie mais aussi des ménages, en permettant à tout à chacun de créer soi-même ses petits objets utiles et déco.

Plusieurs entreprises se sont lancées dans la vente de modèles d’imprimante 3D domestique à destination du grand public, et la technologie commence à se développer. Mais comment cette technologie marche-t-elle ?

Imprimer en 3D : dessiner des milliers de couches 2

Si de nombreuses techniques d’impression 3D sont aujourd’hui utilisées, c’est celle de la fusion qui est en générale retenue pour les machines vendues aux ménages.

Le principe est en réalité plutôt simple. En partant d’un fichier numérique 3D sur ordinateur, l’imprimante va découper toute seule l’objet en plusieurs milliers de couches de seulement quelques dixièmes de millimètre chacune.

Ainsi, chaque couche forme un dessin en 2D, que l’imprimante 3D va se charger de réaliser, avant de passer à la couche suivante, et ainsi de suite. Comme une pyramide à étage, votre imprimante 3D va créer un objet complet en amoncelant des milliers de couches jusqu’à qu’elles soient toutes réalisées.

Plastique ABS, fibre PLA… Le large choix de matières
Du côté technique, l’impression 3D par fusion se montre tout aussi simple que le procédé d’impression.

Grâce à une fibre, présentée en général sous forme de fil de couleur, l’imprimante va généré une matière modulable qui servira d’ « encre » pour dessiner votre objet. La fibre est amenée jusqu’à une buse qui chauffe à environ 200°C, menant ainsi la fibre à l’état de fusion.

Ces fibres ne sont pas courantes : elles ont la capacité de fondre rapidement, mais également de refroidir et durcir très vite ! Ainsi, lorsqu’une nouvelle couche est entamée, la précédente est déjà froide et prête à supporter la seconde.

Les matières les plus courantes aujourd’hui sont le plastique ABS et le PLA. L’ABS a l’avantage d’être peu onéreux et très solide, même après avoir été refroidi. Certains lui préfèrent le PLA, d’origine végétale, moins solide mais bien plus écologique.

Le choix de chacun se fait au gré de ses envies et de l’utilité de l’objet à créer. Mais maintenant que vous avez compris comme l’impression 3D, il n’y a plus qu’une seule limite : votre imagination !