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Bien comprendre les verrues génitales

Par le 24 Avr - Santé

Classées dans les infections les plus négligées, les verrues génitales encore connues sous le vocable de condylomes sont très courantes chez les personnes d’une tranche d’âge de 16 à 25 ans. Généralement planes, internes et surtout se présentant sous la forme de chou-fleur, ces infections sont sexuellement transmissibles et très contagieuses. De quoi s’agit-il en réalité et d’où proviennent-elles ?

femme

Qu’est-ce qu’une verrue génitale ?

Les verrues génitales également désignées par les condylomes sont des infections engendrées par une catégorie particulière de virus connue sous le nom de papillomavirus humain ou HPV. Elles apparaissent la plupart du temps autour du sexe (pénis, vulve, scrotum et prépuce pour ne citer que ces parties du sexe) ou de l’anus et ne proviennent pas du tout d’une absence d’hygiène, mais d’une contamination sexuelle. Ainsi, chez la femme, ces infections peuvent être perçues au niveau du col de l’utérus ou du vagin. Les virus à l’origine de cette infection contiennent en leur sein de l’acide désoxyribonucléique (ADN) qu’ils vont intégrer au sein de l’ADN des cellules du corps à infecter. Par ce processus, d’autres virus sont produits par le biais de la première cellule infectée. Il s’agit en fait d’un système de duplication qui donne naissance à d’autres cellules filles dont le regroupement constitue une tumeur. Tout ce mécanisme est connu sous le nom de la réplication du papillomavirus et c’est par là que l’infection à HPV fait surface. Mais la grande question est de savoir ce qui déclenche ce mécanisme.

D’où proviennent les verrues génitales ?

Avant de se plancher sur la question d’origine, il faut noter que selon une certaine classification, l’on distingue deux types de virus engendrant les condylomes. Il s’agit en fait des infections à HPV à faible risque de cancer et celles à haut risque de cancer. La différence entre les deux types se situe au niveau des lésions que ces virus engendrent.
Ainsi, les premiers types d’infections sont à l’origine des lésions externes alors que les seconds sont non seulement à l’origine des lésions cancéreuses de certaines parties de la peau ou du sexe citées plus hautes, mais aussi à l’origine des lésions précancéreuses.
Pour ce qui concerne la provenance de ces infections, l’on retiendra entre autres que les relations précoces avec plusieurs partenaires surtout si ces relations ne sont pas protégées et les maladies sexuellement transmissibles sont de nature à faciliter la contamination par le papillomavirus.