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Les cures thermales en France

Par le 25 Juin - Santé

Déjà dans l’Antiquité, les bienfaits des cures étaient reconnus et elles furent développées commercialement par les Romains. Les premiers établissements qu’ils exploitèrent datent de l’époque Celte comme le montre la station thermale de Gréoux les Bains. Après des périodes de l’histoire où elles eurent moins d’importance, on redécouvre depuis le milieu du dix-huitième siècle, un engouement pour le traitement par les eaux thermales. Réservées au début à une certaine classe sociale, elles se sont aujourd’hui démocratisées pour que la plupart puisse en profiter.

La France possède un large choix de stations thermales disséminées sur tout le territoire, en fonction des différentes pathologies.

Les standards de durée pris en charge pour certains patients par la CPAM pour un traitement en cure étant généralement de 21 jours, des séjours de remise en forme de trois à cinq jours sont maintenant proposés par une grande majorité d’établissements thermaux.

On constate depuis peu de temps que de nouveaux traitements sont possibles pour certaines pathologies ou soins spéciaux. Ces cures, suite à des interventions chirurgicales de traumatismes sportifs, ou certaines maladies de plus en plus répandues comme le cancer du sein, permettent un rétablissement plus rapide et mieux adapté.

L’augmentation d’unités d’hébergement et l’accueil, deuxième facteur de croissance.
Avec un large choix d’hébergements proposés par les établissements ou les particuliers, le curiste a de moins en moins de mal à trouver une location correspondant à ses besoins ou à ses envies. Le développement de l’informatique permet de nos jours, grâce à internet, une facilité de sélection et réservation de chambres d’hôtes, gîtes et hôtels.

Des communes en collaboration avec les établissements thermaux ont amélioré les possibilités d’accueil en créant des aires spéciales pour gérer l’afflux et recevoir les camping-cars des nouveaux arrivants venant en compléments des places des campings privés ou communaux déjà existants.

On note un impact positif sur le tourisme qui oblige les Offices du Tourisme à s’adapter aux demandes et aux désirs des curistes, pour les accompagner au mieux pendant les heures de non- traitement.

Ceci impacte également la mobilité des curistes qui, si à une certaine époque revenaient d’année en année à la même station thermales, bougent plus à la découverte d’autres régions et établissements de soins.