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La grossesse tardive: que savoir?

Par le 3 Jan - Santé

Aujourd’hui de plus en plus de femmes décident de faire leur premier enfant ou d’agrandir la famille de façon tardive. On appelle grossesse tardive, une grossesse qui débute après 35 ans. De façon générale ces femmes mettent au monde leurs enfants aux alentours de la quarantaine. Leurs grossesses, bien surveillées, ne donnent pas lieu à plus de complications que les autres. Zoom sur le déroulement et les risques d’une grossesse tardive.

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Entamer une grossesse après 35 ans

Les futures mamans qui décident de faire un enfant entre 35 et 45 ans vont se heurter à un problème majeur, la baisse de leur fertilité. En effet, dès 35 ans on observe chez la femme, une baisse conséquente de la fertilité et avec elle des difficultés à la procréation. Si le sperme du partenaire reste opérationnel même avec l’avancée en âge, si tant est qu’il n’est pas d’autres problèmes liés à la fertilité, l’ovulation de la femme peut être de moins bonne qualité voir aléatoire. L’approche de la ménopause est déjà enclenchée.

Pour autant il existe de nombreux traitements hormonaux plus ou moins faciles à mettre en œuvre selon le degré de difficulté rencontré.

La stimulation ovarienne est la façon la plus simple de commencer un traitement. Des comprimés à prendre par voie orale à un moment précis du cycle vont influer sur l’ovulation et la booster.

L’insémination artificielle est assez connue et consiste elle, à déposer de façon médicale le sperme de l’homme directement dans l’utérus de la femme.

Sur le même principe mais de façon plus «scientifique», la fécondation in vitro peut être utilisée. Il s’agit là de faire se rencontrer en laboratoire, un ovule et un spermatozoïde avant de les réimplanter dans l’utérus.

Le don d’ovocyte peut aussi être envisagé dans le cas où, pour cause de stérilité, une femme ne pourrait produire les siens.

Les complications possibles des grossesses tardives

Malgré tout, une fois la grossesse débutée, il faudra prendre grand soin de celle-ci. Une maman un petit peu plus âgée que les autres va connaître les maux de la grossesse de façon plus délicate encore.

La fatigue, les risques de fausse couche et de prématurité du bébé sont plus importants dans le cas d’une grossesse tardive.

Il existe également un risque accru de voir apparaître une malformation chromosomique comme la trisomie 21 chez le fœtus. C’est pourquoi une amniocentèse est systématiquement proposée aux futures mamans dès 38 ans. Cette surveillance se prolongera tout au long de la grossesse et ce jusqu’au jour même de l’accouchement. Il est mis en évidence que le nombre de césariennes est en effet plus élevé dans la cas de grossesses tardives. Les grossesses multiples dues aux stimulations ovariennes ainsi que le fait de plus fréquentes hémorragies et des présentations en siège des bébés en sont les causes principales.