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Le marché immobilier s’essouffle à Saint-Raphaël

Par le 21 Fév - Investissement immobilier

Les délais de vente s’allongent dans la station balnéaire de la Cote d’Azur

L’immobilier se tend à Saint-Raphaël

L’immobilier à Saint-Raphaël est en berne. A la frontière entre le Var et les Alpes-Maritimes, la commune assiste depuis plusieurs mois au tassement de son marché immobilier. Attentisme des acheteurs, suppression du PTZ+ dans l’ancien, montée du chômage, la conjoncture est peu favorable au secteur. Conséquence, les vendeurs ont de plus en plus de mal à vendre leur bien et ont désormais admis qu’ils devaient revoir leur prétention à la baisse.

Les maisons perdent la cote

Encore souvent trop chères malgré les efforts des propriétaires, les villas ont dû mal à se vendre. Prudents, les acheteurs préfèrent souvent s’éloigner de la côte et optent pour des communes moins chères et moins encombrées l’été. A seulement 30 minutes des plages, l’immobilier à Trans-en-Provence au sud de Draguignan par exemple séduit de plus en plus de particuliers à la recherche d’une maison au calme.

Les appartements résistent

A Saint-Raphaël même, l’essentiel des transactions concerne des appartements de petite taille, faciles à revendre et à louer. Dans l’immobilier ancien, il faut compter un budget oscillant entre 4.070 et 5.640 euros le mètre carré pour un studio dans l’ancien.

Offrant de meilleures performances énergétiques et ouvrant droit au prêt à taux zéro plus sous certaines conditions, les appartements neufs sont également recherchés des jeunes couples ou des retraités qui souhaitent bénéficier de plus de confort (ascenseur, parking privatif…). Les prix se situent autour de 4.985€/m² pour un 2 pièces, 4.690€/m² pour un 3 pièces.

Des taux immobiliers intéressants

Très attractifs en 2012, les taux de crédits immobiliers sur 15 et 20 ans sont stables depuis le début 2013. En moyenne ils se situent à 3.10% sur 15 ans, 3.50% sur 20 ans.

En revanche, pour les durées de prêt plus longues (de 25 à 30 ans), la tendance est à la remontée, à l’exception de la région Rhône-Alpes où les taux ont continué de baisser en février. En moyenne, ils tournent autour de 3.60%.

Article proposé par Anne Maurel